Tout d’abord, qu’est-ce qu’une approche holistique dans ce cas ? Il ne s’agit pas de traiter une conséquence d’un déséquilibre ponctuel, mais de réfléchir globalement à toutes les causes qui ont abouties à ce déséquilibre et de les traiter toutes en même temps de façon globale. La micro nutrition s’intègre parfaitement dans ce type d’approche car elle va combler les carences occasionnées par notre cadre de vie mais elles ne seront que plus efficaces si on les intègre à une hygiène de vie améliorée et surtout à un état d’esprit.
Génétique et environnement
Ces dernières années ont vu émerger en parallèle des avancées de la science génétique et une conscience écologique. Ces deux phénomènes, à priori contradictoires, peuvent finalement se rejoindre pour nous apprendre à appréhender notre bien-être d’une façon nouvelle.
Les avancées technologiques des années 80-90 nous ont amené à croire que tout était programmé. C’était l’époque où des entreprises aux Etats Unis vous promettaient de vous prédire les maladies que vous alliez avoir ou votre espérance de vie à partir d’un échantillon de votre ADN. Et finalement, on se rend compte que ce patrimoine génétique plus ou moins favorable n’est pas le seul à décider si vous allez développer telles ou telles maladies.
Aujourd’hui, on sait que l’environnement influe le patrimoine génétique et que votre façon de vivre est aussi déterminante que votre patrimoine génétique dans votre bien être et votre longévité. Ces facteurs environnementaux qui influent l’expression de nos gênes s’appelle l’EXPOSOME et nous allons voir comment une approche globale de notre quotidien peut nous aider à bien vieillir.
Une prise de conscience globale
Les principaux facteurs qui vont influencer la réalisation ou non des informations contenues dans votre patrimoine génétique sont les radiations UV du soleil, le tabac, la pollution, le stress, la nourriture, le manque de sommeil. Leurs actions sont multiples mais sont souvent dû aux radicaux libres qu’ils génèrent.
La prise de conscience environnementale de nos sociétés occidentales pour la préservation de la nature et des espèces vivantes peut finalement aussi améliorer l’exploitation de notre patrimoine génétique.